ECO-QUARTIERS ET DÉMARCHE RESPONSABLE

24 février 2020

Par conscience écologique et/ou sous les encouragements des pouvoirs publics, le développement des projets d’éco-quartier se poursuit. Encadrés par la législation depuis 2009, et attestés par un label depuis 2012, ce sont plus de 800 éco-quartiers qui ont été créés. Ils prennent des formes variées, combinant les fonctions sociales écologique et commerciales pour un succès au airs de carte postale. Sont ils pour autant la promesse d’un succès durable ? Quelles idées pour du mobilier en ligne avec la démarche?

Les enjeux de la ville de demain : être durable
Les villes émettent plus de 70 % des gaz à effet de serre sur la planète et représentent plus de 50 % de la population mondiale. À l’avenir, une grande partie des enjeux écologiques, économiques et sociaux vont se jouer dans les villes : par le biais de la mobilité, la mixité sociale, l’écologie ou encore la transition énergétique. La démarche d’éco-quartiers en intégrant tous ces facteurs est aussi l’opportunité de former un tissu urbain révolutionnant l’urbanisme traditionnel. Le regard est global et inclusif. Le but ? Penser des villes plus cohérentes, plus agréables, plus fonctionnelles… et respectant les principes du développement durable. L’approche, à l’origine faite hors norme, connait aujourd’hui un soutien et un encadrement par la charte Eco-quartier qui comprend 20 engagements pour une ville durable, innovante, équitable et verte. et qui peut aboutir à la labellisation du quartier. On compte parmi ces critères :
• la prise en compte de l’historique et de l’évolution de l’environnement
• la prise en compte de l’environnement
• la praticabilité des espaces de vie
• la diversité de l’offre
• la qualité des ressources naturelles : eau, air, sol, biodiversité
• la qualité des constructions
• le développement des énergies renouvelables
• la gestion des déchets.

Ainsi, la notion d’écologie à elle seule ne suffit pas. Un quart des éco-quartiers sont créé dans le cadre de plans d’extension de la ville. Ceux ci, lorsqu’ils sont éloignés des centres-villes peuvent souffrir d’un manque de commerces de proximité et d’une absence de vie de quartier. En témoigne l’exemple d’Entrevert, le premier écoquartier du Var, qui vient de fêter ses cinq ans et dont le bilan reste assez mitigé en terme d’accès, de commerce de proximité ou encore de qualité de façon. L’éco quartier de la Duchère à Lyon, lui semble avoir mieux réussi. Né de 15 années de renouvellement urbain, il est l’un des pionniers et un exemple de réussite, récompensé par plusieurs prix. Son aménagement s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’éco-quartier : grâce l’accessibilité au centre-ville en transports en commun un mais aussi à un management de projet efficace, une dynamique de participation citoyenne très forte, une composition urbaine et architecturale qualitative (parkings intégrés, toitures végétalisées, 30% d’espaces verts minimum par îlot, logements traversants avec un ensoleillement minimum de 2h, bâtiments globalement performants), conditions favorables aux initiatives citoyennes (jardins partagés, composts collectifs, vélo-école, co-formation, co-working)… Ce projet, bâti avec les habitants, intègre un réseau de chaleur urbain qui alimente le quartier avec une chaufferie au bois et des îlots de fraîcheur, avec entre autre le Parc du Vallon. Reconnu sous le label Ecoquartier Etape 4, qui récompense le travail d’évaluation mené sur le volet de la qualité environnementale mais aussi par les habitants avec le Conseil citoyen, il poursuit son évolution encore aujourd’hui.   Reste à souhaiter aux projets comme ceux du Ray et Méridia à Nice ou la Joliette à Marseille qu’ils connaissent la même réussite.

En plus de l’immobilier, le mobilier
Il y a déjà quelques années lorsque le quartier des Confluences opérait sa première transformation, In Mezzo participait à son aménagement intérieur. Ainsi, les banquettes Plasma dessinées par Busk+Hertzog, s’inscrivaient dans la démarche responsable globale de l’éco quartier : outre une esthétique aux formes organiques particulièrement en écho avec la végétalisation et la fluidité des espaces créés, sa fabrication répond aux normes très exigeantes des pays scandinaves [comme la quasi-totalité de nos pièces]. Que ce soit en terme d’engagement environnemental ou au regard de la santé et à la sécurité dans l’environnement de travail, notre but est de respecter les législations en matière d’environnement et d’écologie et, quand c’est possible aller au-delà de ces lois. Nos produits sont fabriqués et assemblés en Scandinavie, leur fabrication est régulièrement contrôlée et auditée par les autorités Danoises, les mousses proviennent exclusivement de fournisseurs scandinaves, et sont certifiées aux standards Oko-Tex ou ISO ainsi que 90% des tissus, les structures de bois s’inscrivent dans une démarche de développement durable et les parties métalliques proviennent à 99% d’acier ou d’inox recyclé. Un bon point de départ pour voir plus loin et plus longtemps.

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